Le
2 septembre de l'an
31 av. J.-C. pendant une guerre civile
romaine, une grande
Bataille navale se déroule près d'
Actium, sur la côte occidentale de la
Grèce, dans le
Golfe ambracique, au sud de l'île de
Corfou.
Les descriptions de la bataille sont assez imprécises, voire contradictoires et ont toutes été écrites pour célébrer le vainqueur.
La flotte d'Octave (ou César Octavien), le neveu et fils adoptif de Jules César, commandée par Agrippa, forte d'environ trois cent cinquante navires relativement légers forment une Ligne de bataille face aux trois cents (sans doute moins, certains auteurs antiques indiquant 170 ou 180 unités) vaisseaux lourds (entre 500 et 1 000 tonnes métriques) équipés de catapultes de Marc Antoine et navires égyptiens plus mobiles de Cléopâtre VII, les amants les plus célèbres de l'Antiquité.
La chaleur, la malaria et la soif poussent les coalisés à forcer le blocus d'Octave et engager le combat. Mais, piégés par des vents défavorables (les navires antiques ne savaient ni remonter au vent, ni Louvoyer), ils ne parviennent pas à grouper leur attaque et un grand nombre de navires sont incendiés. Selon Plutarque, 5 000 hommes furent tués, selon Orose, 12 000 auxquels s'ajoutent 6 000 blessés dont 1 000 ne survécurent pas.
Cela étant, la victoire d'Actium, incontestable, ne fut pas aussi nette que la propagande octavienne chercha à le faire croire. Ainsi une grosse partie de la flotte d'Antoine se rendit après la bataille avec une hâte si suspecte que certains ont parlé de trahison de ses chefs (dont Caius Sosius).
Marc Antoine et Cléopâtre parviennent à s'enfuir mais se suicideront un an plus tard.
Cette bataille marque la fin des troubles issus des guerres civiles qui ont secoué Rome depuis -50, et permet à Octave, le futur Auguste, de s'imposer comme maître absolu de l'empire naissant.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
: source utilisée pour la rédaction de cet article
Auteurs de l’Antiquité
Auteurs modernes
- Maurice Larrouy , Antoine et Cléopâtre. La bataille d'actium, Le Masque, 1934;
- Abbé Charles François Lhomond, De viris illustribus, XVIIIe siècle
Articles connexes
Liens externes